Laurent et Mathias Lardin à Quelneuc sculpteurs de père en fils

Laurent Lardin est originaire de Paris son père était artiste peintre il a hérité de son art et son fils a pris le même chemin. Après avoir vécu à Bordeaux entre autre, tous les deux ont posé leurs valises à La Froulais, ils ont ouvert leur atelier nomade, ils n’ont pas fini leur route, ils souhaitent être accueillis par une municipalité pour ouvrir leur galerie. « Mon père était maître verrier, je suis né dans l’atelier et j’ai été porté vers les beaux-arts, je me suis tourné vers une spontanéité, je crée des feuilles d’acier, c’est en rapport avec les feuilles de papier à dessin me permettant de faire des maquettes. C’est du dessin travaillé sur la tôle à la tronçonneuse, au chalumeau, à la cisaille. » Certaines œuvres sont travaillées à la forge sur l’enclume. L’artiste réalise de petits objets décoratifs mais aussi d’autres de grande taille. « On peut créer des sculptures décoratives, des appliques, des lampes, des carapaces, des bougeoirs originaux. » Des architectes s’intéressent à leur travail, ils ont eu l’occasion de réaliser de grandes sculptures pour des habitations, des entreprises, des œuvres utiles aussi comme des volets, des cloisons, des portails. Aujourd’hui le fils Mathias est aussi dessinateur, sculpteur, il est en stage de soudure pour trouver un travail.

Des structures en métal, de l’imaginaire. 

Depuis douze ans, il apprit avec son père, il s’est intéressé au dessin à la peinture à la sculpture sur acier. Il a commencé à travailler par rapport à la protection de la nature, il fabrique des animaux en métal et des habitants imaginaires. « Cette relation ? C’est lui qui était demandeur, il m’a aidé à poser des sculptures de grand format, il s’est mis à dessiner et à en faire. C’est fait naturellement et on avait les photos des travaux du grand père qui était un sacré artiste, » explique. Laurent. « J’ai commencé à dessiner en 92, raconte Mathias, on devient artiste, on crée son style, c’est personnalisé. Les animaux c’est une application de nos recherches, on a fait plus de 300 modèles. » Le naturalisme, l’écologie, la faune la flore les fêtes du Doguan au Mali sont les sources d’inspiration avec un chef d’ethnie imaginaire et une habitation originale. « Il n’a pas fait des choses qui ressemblaient à ce que je faisais, c’est très personnalisé, » dit le père. Au cours de l’été, ils partageront leur savoir faire avec le public à la Ferme du Monde à Carentoir.